Décembre 1599.
Anthoine Hermite, négociant marseillais, décide, au soir de sa vie, de à rechercher dans les placements
immobiliers une nouvelle sécurité. Il fait l'acquisition d'une bastide et de ses dépendances à Belcodène.
Les années suivantes, il bâtit encore à Belcodène, puis il y agrandit son domaine d'une partie
de bastide, et des terres ayant appartenu à Marguerite Vidal.
1607.
Henri de Brancas, baron de Céreiste, criblé de dettes, vends sa seigneurie de Belcodène à Antoine Hermite, pour la somme de 12 300 livres.
Le 15 novembre 1607, ce dernier prête hommage à Sa Majesté en tant que seigneur de Belcodène.
1610.
Antoine Hermite ajoute à son domaine de Belcodène deux lopins de terre.
1613.
Antoine Hermite ajoute encore à son domaine de Belcodène une propriété ayant appartenu à Blaise Doria.
Juin 1616.
Décès d'Antoine Hermite qui laisse tous ses biens à son fils Charles Hermite, qui devient ainsi le nouveau seigneur de Belcodène.
Juin 1617.
Décès d'Antoine Hermite qui laisse tous ses biens à son fils Charles Hermite, qui devient ainsi le
nouveau seigneur de Belcodène.
Rédaction du "Libvre Cadastre de la communauté de Belcodène établi par
Anthoine Pascal & Jehan Antoine Gras.
Charles Hermite y est décrit comme "Sieur de Belcodenes" et propriétaire de :
1640.
En 1640 Louis Cundier, cartographe Aixois, trace et grave la "Carte géographique de Provence"
sur les mémoires de Jacques Maretz son beau père de la ville d'Aix.
Cette carte n'est pas d'une précision absolue quant au positionnement des villages.
Belcodène y est représenté, orthographié : "Belcodenes".
3 avril 1647.
Création du relais de Postes.
Ordre est donné au Sieur de Nouveau, surintendant des Postes et Relais de France, d'établir quatre nouveaux relais de
postes à Aubagne, Cuges, le Beausset et Toulon, destinés à prolonger la branche Aix-Marseille jusqu'à Toulon.
Puis, le 2 mai, en conseil d'état, le Roi décide par arrêt, d'établir un cinquième relais entre Aix et Aubagne pour éviter
le détour par Marseille.
Pour ce cinquième relais, le roi laisse au sieur de Nouveau le choix entre Fuveau et Belcodène ainsi qu'il le jugera pour
le mieux. Le 14 juin Jérôme de Nouveau décide d'établir la poste à Belcodène, sans en donner les raisons et d'en octroyer
la charge à Louis Ribe nommé pour l'occasion maître des postes.
Page consacrée au Relais de Poste
23 juillet 1647.
La commune de Belcodène acquiert du seigneur Charles d'Hermite l'affranchissement des principaux impôts seigneuriaux.
Archives départementales des B.-du-Rh. B 1353, F° 116
30 avril 1675.
Honoré Vernet, titulaire du prieuré Saint-Jacques, en fait le dénombrement.
Archives départementales des B.-du-Rh. B 798
18 juin 1683.
Etablissement du "Papier terrier de Provence" pour Belcodène.
(Archives départementales des B.-du-Rh. B 928)
Voir la page consacrée au Papier terrier
11 avril 1694.
Ordre est donné de réparer le chemin de Belcodène à Marseille.
Archives départementales des B.-du-Rh. C 55 f° 177, v°
1778 - 1779.
Vers 1779 est réalisée, d'après des relevés faits en 1778, la feuille n°123 de la carte de
Cassini qui en comporte 181.
Cette feuille repr&ésente, à l'échelle "d'une ligne pour cent toises", soit 1/86400e, la région d'Aix-en-Provence.
Belcodène y est représenté, orthographié : "Belcodenne".
Cette carte est d'une trés grande précision, on y voit entre autres, les fermes du Château, de la Galère et d'Albinos.
31 mars 1789.
Doléances.
Le 31 mars 1789, Belcodène écrit ses doléances et plaintes, en vue
de la réunion des états généraux.
" Etat Des Doléances et plaintes de la Communauté de Belcodène
L'assemblée de cette communauté touchée de ce que le Roy daignes s'intéresser à son sort et l'autoriser à faire un tableau de ses doléances et de ses plaintes pour concourir aux vues Bienfaisantes qui le dirigent pour regénérer son royaume ; La dite assemblée se conforme et se joint à toutes les plaintes et doléances qui seront faites par toutes les Communautés se sa Sénéchaussée pour le Bien Général ; et Cependant pour ce qui la regarde en particulier Sa majesté sera Supliée de vouloir Bien permettre à tous les habitants de Cette Commune l'affranchissement de la tasque ; c'est à dire d'un dixième sur tous les grains et vins que produisent annuellement Les terres Remises à cette condition aux particuliers par Le Seigneur de Belcodène.
B. Velin Lieutenant de juge
jean etiene
Joseph Collomb
Garnier, greffier
paraphé ne variatur dans le Logis de la pomme le trente un mars mil sept cent quatre vingt neuf."
4 mars 1790.
C'est par les Lettres patentes du Roi données à Paris le 4 mars 1790,
qu'est formé le département des Bouches du Rhône à partir de la partie
occidentale de l'une des provinces qui constituaient alors la France, la Provence. C'est Aix-en-Provence qui fut tout
d'abord choisie comme chef-lieu de ce département. Belcodène fait, à compter de cette date, partie du
district d'Aix-en-Provence, canton d'Auriol .
1791 - 1793.
Les "volontaires".
Au cours de la "levée de 1791", aucun volontaire belcodénois ne s'est présenté.
En 1792, 2 iront rejoindre le 5ème bataillon.
En 1793 une "levée des 6.000 hommes" est décidée (pour les Bouches-du-Rhône).
6 autres belcodenois iront grossir le " Bataillon d'Aix ". Ce sont :
Ils recevront chacun 400 livres, mais seront tenus de s'habiller et de s'équiper à leurs
frais, contrairement à d'autres villages voisins qui fournissaient tout ou partie de l'équipement.
2 décembre 1795.
Le 11 frimaire an IV, un arrêté de l'administration du département fixe une
nouvelle division du département en cantons, en exécution de la constitution de l'an III .
Belcodène reste dans le canton d'Auriol.
17 février 1800.
Le 28 pluviôse an VIII, une nouvelle loi promulgue la division des départements en
arrondissements. Un tableau annexé à cette loi nous indique que Belcodène fait partie de l'
arrondissement de Marseille, canton d'Auriol. A cette date, c'est Marseille qui devient chef-lieu du département.
8 décembre 1801.
Enfin, un arrêté des consuls du 17 frimaire an X, portant réduction des
justices de paix des Bouches du Rhône , affecte Belcodène à l'arrondissement de Marseille,
canton de Roquevaire (ou justice de paix de Roquevaire).
1er juillet 1809.
Napoléon 1er accorde, par un décret signé au camp impérial de Schoenbrunn, la concession d'exploitation
des mines de houille, dite de "Gréasque et Belcodène" à Madame de Cabre et au Comte de Castellane.